Qu'est-ce que c'est
La spondylarthrite ankylosante C'est une maladie orpheline inflammatoire chronique qui touche le rachis et les articulations sacro-iliaques. Deuxième des grands rhumatismes inflammatoires chroniques par sa fréquence et sa gravité,
Les signes de la maladie
La spondylarthrite ankylosante débute entre 20 et 40 ans par des douleurs au bas des reins (lombalgies) ou des douleurs dans les fesses dans la moitié des cas. Ces douleurs ne sont pas calmées par le repos mais au contraire sont plus importantes la nuit et le matin au réveil. Elles résistent à l'aspirine.
D'autres fois, les symptômes révélateurs sont :
* Une sciatique ;
* Des douleurs rachidiennes ;
* Une arthrite périphérique ;
* Une douleur inflammatoire du talon.
L'arthrite sacro-iliaque est constante : ce sont des douleurs fessières irradiant vers l'arrière des cuisses et pouvant simuler des douleurs de sciatique.
Les douleurs lombaires sont fréquentes, accompagnées de raideur surtout matinale, ainsi que les douleurs thoraciques. L'articulation manubri-sternale est douloureuse. Des douleurs du cou sont possibles. Si les hanches sont souvent touchées, toutes les articulations peuvent être atteintes y compris les doigts et les orteils qui sont gonflés.
Evolution de la maladie
La maladie évolue par poussées.La spondylarthrite ankylosante bloque progressivement les articulations du bas du dos .Dans les cas les plus sévères elle va jusqu'a souder la colonne vertébrale en un seul bloc.L'évolution se fait en 10 à 20 ans par poussées qui touchent succéssivement toutes les articulations.
Traitement
Le traitement repose sur le repos , la réeducation fonctionnelle et les médicaments.
Le repos est indispensable , en particulier au moment des poussées .
La kinésithérapie active avec gymnastique respiratoire et posturale est également importante pour éviter les déformations.
Les médicaments sont déterminants dans le traitement de la crise et éventuellement dans le traitement de fond de la maladie.
Un jour, une prof demande à ses élèves de noter le nom de tous les élèves
de la classe sur une feuille et de laisser un peu de place à côté de chaque nom.
Puis, elle leur dit de penser à ce qu'ils pouvaient dire de plus gentil au sujet de chaque camarade et de le noter à côté de chacun des noms. Cela pris toute une heure jusqu'à ce que tous aient fini et avant de quitter la salle de classe, les élèves remirent leur copie à la prof.
Le week-end, la prof écrivit le nom de chaque élève sur une feuille et à côté toutes les remarques gentilles que les autres avaient écrit au sujet de chacun.
Le lundi, elle donna à chaque élève sa liste.
Peu de temps après, tous souriaient.
<<Vraiment ? » entendait-on chuchoter...
« Je ne savais pas que j'avais de l'importance pour quelqu'un !
« Je ne savais pas que les autres m'aimaient tant » étaient les commentaires que l'on entendait dans la salle de classe..
Personne ne parla plus jamais de cette liste. La prof ne savait pas si les élèves en avaient parlé entre eux ou avec leurs parents, mais cela n'avait pas d'importance. L'exercice avait rempli sa fonction. Les élèves étaient satisfaits d'eux-mêmes et des autres.
Quelques années plus tard, un élève tomba, mort au Vietnam et la prof alla à l'enterrement de cet élève.
L'église était comble. Beaucoup d'amis étaient là. L'un après l'autre, ils s'approchèrent du cercueil pour lui adresser un dernier adieu. La prof alla en dernier et elle trembla devant le cercueil. Un des soldats présents lui demanda « Est-ce que vous étiez la prof de maths de Marc ? »
Elle hocha la tête et dit : « oui. » Alors il lui dit : »Marc a souvent parlé de vous. »
Après l'enterrement, la plupart des amis de Marc s'étaient réunis.
Les parents de Marc étaient aussi là et ils attendaient impatiemment de pouvoir parler à la prof.
« Nous voulions vous montrer quelque chose. » dit le père de Marc et il sortit son portefeuille de sa poche. « On a trouvé cela quand Marc est tombé à la guerre.
<< Nous pensions que vous le reconnaîtriez.. » Il sortit du portefeuille un papier très usé qui avait dû être recollé, déplié et replié très souvent.
Sans le regarder, la prof savait que c'était l'une des feuilles de la fameuse liste des élèves contenant beaucoup de gentilles remarques écrites à l'époque par les camarades de classe au sujet de Marc.
« Nous aimerions vous remercier pour ce que vous avez fait. » dit la mère de Marc « Comme vous pouvez le constater, Marc a beaucoup apprécié ce geste.
Tous les anciens élèves se réunirent autour de la prof.
Charlie sourit et dit : » J'ai encore ma liste. Elle se trouve dans le premier tiroir de mon bureau.»
La femme de Chuck dit : « Chuck m'a prié de la coller dans notre album de mariage. »
Moi aussi, j'ai encore la mienne, » dit Marilyn « Elle est dans mon journal intime »
Puis, Vicky, une autre élève, prit son agenda et montra sa liste toute usée aux autres personnes présentes. » Je l'ai toujours avec moi, »dit Vicky et elle ajouta : »Nous l'avons tous gardée.»
La prof était si émue qu'elle dut s'asseoir et elle pleura.
Elle pleurait pour Marc et pour tous ses amis qui ne le reverraient plus jamais.
Dans le quotidien avec les autres, nous oublions trop souvent que toute vie s'arrête un jour et que nous ne savons pas quand ce jour arrivera.
C'est pourquoi, il est important de dire aux personnes, que l'on aime et qui nous sont importantes, qu'elles sont particulières et importantes.
Dis le leur avant qu'il ne soit trop tard.
Tu peux aussi le faire en continuant d'envoyer cette histoire. Si tu ne le fais pas tu vas rater une occasion de faire quelque chose de bien.
Pense que tu récoltes ce que tu sèmes. Ce que l'on apporte dans la vie des autres, on le reçoit aussi dans sa propre vie en retour.
Ce jour doit être un jour béni et quelque chose d'aussi important que tu l'es. Ne te poses pas de question, joues-y tout simplement !
MURIEL
OU J'EN SUIS
Douleurs très importantes situées dans le bassin et les vertèbres.

Fusion des vertèbres. Les ligaments intervertébraux se calcifient.

Résultat, à la longue et sans traitement, ces articulations deviennent rigides, elles s'ankylosent. Quelque soit la localisation de la spondylarthrite, elle se traduit par des douleurs très importantes, situées dans le bassin et dans les vertèbres.

Fusion des vertèbres. Les ligaments intervertébraux se calcifient.

Résultat, à la longue et sans traitement, ces articulations deviennent rigides, elles s'ankylosent. Quelque soit la localisation de la spondylarthrite, elle se traduit par des douleurs très importantes, situées dans le bassin et dans les vertèbres.

QUI SUIS – JE ?

La spondylarthrite est un rhumatisme chronique, caractérisée par une inflammation qui touche essentiellement la colonne vertébrale. Elle peut également toucher les articulations (on parle d'arthrite), ainsi que les tendons et/ou les ligaments.
L'inflammation se manifeste par des douleurs nocturnes associées à une raideur qui prédominent la nuit et le matin au réveil.
On pourrait définir l'arthrite par une inflammation de l'articulation sans préjuger de la cause initiale (infectieux, micro cristallin, rhumatisme inflammatoire), l'arthrite se traduit par des douleurs, un aspect rouge, chaud et gonflé de l'articulation.
La spondylarthrite est responsable (en l'absence de traitement) d'un enraidissement progressif de la colonne vertébrale et des articulations et des déformations et des destructions articulaires rendant difficile les gestes de la vie quotidienne. D'où la nécessité de traiter précocement.

ORIGINE ?
Actuellement l'origine de la spondylarthrite ankylosante n'est pas connue. Il s'agit d'une maladie plurifactorielle : son apparition serait due à des facteurs extérieurs (probablement infectieux) survenant chez des personnes prédisposées (c'est à dire sur un terrain génétique particulier).
Le mécanisme d'action de la maladie fait intervenir une inflammation qui touche surtout les articulations du bassin et les ligaments qui entourent les vertèbres. Cette inflammation peut provoquer une ossification des ligaments à l'origine de la raideur de la colonne vertébrale, risquant ainsi de souder progressivement les vertèbres entre-elles.
LES SYMPTONES ?
La spondylarthrite ankylosante touche souvent les hommes jeunes (18-35 ans), plus rarement les femmes.
Les manifestations cliniques sont multiples :
* Ce sont typiquement des douleurs vertébrales survenant le plus souvent la nuit non calmée par le repos avec au réveil un enraidissement important de l'articulation.
* Il existe souvent des douleurs fessières à bascule c'est-à-dire qu'elles surviennent d'un côté puis de l'autre. Les autres articulations touchées sont les hanches, les genoux et celles des doigts et des orteils.
* Il existe très souvent une inflammation du talon.
* La spondylarthrite touche aussi d'autres organes comme :
- la peau : psoriasis
- l'œil : uvéite
- les intestins : diarrhées et douleurs abdominales
- le cœur : trouble du rythme, lésions valvulaires
- le poumon.
LA PREVENTION ?
Il n'est actuellement pas possible de prévenir son apparition.
EXAMENS ?
Le diagnostic de spondylarthrite ankylosante repose sur des arguments cliniques, radiologiques et biologiques.
On réalise des radiographies de la colonne vertébrale et des clichés du bassin et des articulations périphériques douloureuses.
Un scanner du bassin peut être réalisé pour confirmer l'atteinte du bassin souvent non visible à la radio. L'IRM peut s'avérer utile.
En effet, le diagnostic de certitude de spondylarthrite repose sur l'apparition des signes radiologiques caractéristiques souvent d'apparition tardive 1 à 2 ans après le début de la maladie.
Plus le diagnostic est précoce plus on limite la destruction des articulations. L'imagerie par résonance magnétique nucléaire, ou IRM, permet de raccourcir considérablement ce délai.
De plus, son absence d'irradiation permet son utilisation chez le sujet jeune comme chez la femme enceinte (sans injection de produit). On recherche à la prise de sang un syndrome inflammatoire.
Enfin, lorsqu'une articulation est gonflée et douloureuse, on effectue une ponction du liquide à l'aide d'une fine aiguille intramusculaire pour l'analyser.
COMPLEXITES ?
L'évolution de la spondylarthrite ankylosante est différente d'une personne à une autre et difficilement prévisible. Toutefois, on distingue deux types de complications :
- Les malades ayant essentiellement une atteinte de la colonne vertébrale et des articulations du bassin, risquent de voir apparaître en l'absence de traitement, une raideur du rachis secondaire à une soudure des vertèbres entre-elles (on parle d'ankylose).
- Les malades ayant des atteintes prédominant sur les articulations des membres risquent d'avoir en l'absence de traitement une destruction et une ankylose de l'articulation.
- En dehors des articulations et des ligaments, la spondylarthrite ankylosante peut toucher d'autres organes, tels que l'œil, le cœur et le poumon. L'évolution de la maladie se fait par des épisodes de poussées, entrecoupées de périodes de rémissions plus ou moins complètes. Traitée précocement la maladie évolue plus lentement et peut se stabiliser
TRAITEMENTS ?
Symptomatiques
Anti - douleur anti-inflammatoires et corticoïdes
Ils luttent contre la douleur et l'inflammation.
De fond
Ils n'agissent pas immédiatement sur la douleur et l'inflammation. Délai d'action 3 à 4 semaines. Ils permettent de diminuer la consommation de médicaments antalgiques et luttent contre l'inflammation au long cours. Une nouvelle génération de traitement de fond est arrivée, avec l'avènement des biothérapies. C'est en particulier les anti-TNF alpha qui ont une plus grande rapidité d'action que les traitements de fond « classiques ». Ils limitent la destruction articulaire et améliore la qualité de vie des patients. C'est le rhumatologue qui décide d'utiliser ce produit ou non.
Locaux
Infiltration des articulations touchées par des corticoïdes
Traitements physiques
La kinésithérapie est fondamentale. Elle permet de prévenir les raideurs articulaires. Il faut faire des exercices quotidiennement. L'ergothérapie adapte l'environnement à un éventuel handicap existant. Des orthèses peuvent être réalisées : ce sont des attèles en plastique moulées sur les articulations, permettant d'éviter les déformations
Traitement chirurgical
La chirurgie peut être utile dans certains cas.
Une prise en charge psychologique peut s'avérer nécessaire au cours d'une maladie longue source d'éventuels handicaps dans la vie quotidienne.
Les cures thermales peuvent être d'un bon apport.

La spondylarthrite est un rhumatisme chronique, caractérisée par une inflammation qui touche essentiellement la colonne vertébrale. Elle peut également toucher les articulations (on parle d'arthrite), ainsi que les tendons et/ou les ligaments.
L'inflammation se manifeste par des douleurs nocturnes associées à une raideur qui prédominent la nuit et le matin au réveil.
On pourrait définir l'arthrite par une inflammation de l'articulation sans préjuger de la cause initiale (infectieux, micro cristallin, rhumatisme inflammatoire), l'arthrite se traduit par des douleurs, un aspect rouge, chaud et gonflé de l'articulation.
La spondylarthrite est responsable (en l'absence de traitement) d'un enraidissement progressif de la colonne vertébrale et des articulations et des déformations et des destructions articulaires rendant difficile les gestes de la vie quotidienne. D'où la nécessité de traiter précocement.

ORIGINE ?
Actuellement l'origine de la spondylarthrite ankylosante n'est pas connue. Il s'agit d'une maladie plurifactorielle : son apparition serait due à des facteurs extérieurs (probablement infectieux) survenant chez des personnes prédisposées (c'est à dire sur un terrain génétique particulier).
Le mécanisme d'action de la maladie fait intervenir une inflammation qui touche surtout les articulations du bassin et les ligaments qui entourent les vertèbres. Cette inflammation peut provoquer une ossification des ligaments à l'origine de la raideur de la colonne vertébrale, risquant ainsi de souder progressivement les vertèbres entre-elles.
LES SYMPTONES ?
La spondylarthrite ankylosante touche souvent les hommes jeunes (18-35 ans), plus rarement les femmes.
Les manifestations cliniques sont multiples :
* Ce sont typiquement des douleurs vertébrales survenant le plus souvent la nuit non calmée par le repos avec au réveil un enraidissement important de l'articulation.
* Il existe souvent des douleurs fessières à bascule c'est-à-dire qu'elles surviennent d'un côté puis de l'autre. Les autres articulations touchées sont les hanches, les genoux et celles des doigts et des orteils.
* Il existe très souvent une inflammation du talon.
* La spondylarthrite touche aussi d'autres organes comme :
- la peau : psoriasis
- l'œil : uvéite
- les intestins : diarrhées et douleurs abdominales
- le cœur : trouble du rythme, lésions valvulaires
- le poumon.
LA PREVENTION ?
Il n'est actuellement pas possible de prévenir son apparition.
EXAMENS ?
Le diagnostic de spondylarthrite ankylosante repose sur des arguments cliniques, radiologiques et biologiques.
On réalise des radiographies de la colonne vertébrale et des clichés du bassin et des articulations périphériques douloureuses.
Un scanner du bassin peut être réalisé pour confirmer l'atteinte du bassin souvent non visible à la radio. L'IRM peut s'avérer utile.
En effet, le diagnostic de certitude de spondylarthrite repose sur l'apparition des signes radiologiques caractéristiques souvent d'apparition tardive 1 à 2 ans après le début de la maladie.
Plus le diagnostic est précoce plus on limite la destruction des articulations. L'imagerie par résonance magnétique nucléaire, ou IRM, permet de raccourcir considérablement ce délai.
De plus, son absence d'irradiation permet son utilisation chez le sujet jeune comme chez la femme enceinte (sans injection de produit). On recherche à la prise de sang un syndrome inflammatoire.
Enfin, lorsqu'une articulation est gonflée et douloureuse, on effectue une ponction du liquide à l'aide d'une fine aiguille intramusculaire pour l'analyser.
COMPLEXITES ?
L'évolution de la spondylarthrite ankylosante est différente d'une personne à une autre et difficilement prévisible. Toutefois, on distingue deux types de complications :
- Les malades ayant essentiellement une atteinte de la colonne vertébrale et des articulations du bassin, risquent de voir apparaître en l'absence de traitement, une raideur du rachis secondaire à une soudure des vertèbres entre-elles (on parle d'ankylose).
- Les malades ayant des atteintes prédominant sur les articulations des membres risquent d'avoir en l'absence de traitement une destruction et une ankylose de l'articulation.
- En dehors des articulations et des ligaments, la spondylarthrite ankylosante peut toucher d'autres organes, tels que l'œil, le cœur et le poumon. L'évolution de la maladie se fait par des épisodes de poussées, entrecoupées de périodes de rémissions plus ou moins complètes. Traitée précocement la maladie évolue plus lentement et peut se stabiliser
TRAITEMENTS ?
Symptomatiques
Anti - douleur anti-inflammatoires et corticoïdes
Ils luttent contre la douleur et l'inflammation.
De fond
Ils n'agissent pas immédiatement sur la douleur et l'inflammation. Délai d'action 3 à 4 semaines. Ils permettent de diminuer la consommation de médicaments antalgiques et luttent contre l'inflammation au long cours. Une nouvelle génération de traitement de fond est arrivée, avec l'avènement des biothérapies. C'est en particulier les anti-TNF alpha qui ont une plus grande rapidité d'action que les traitements de fond « classiques ». Ils limitent la destruction articulaire et améliore la qualité de vie des patients. C'est le rhumatologue qui décide d'utiliser ce produit ou non.
Locaux
Infiltration des articulations touchées par des corticoïdes
Traitements physiques
La kinésithérapie est fondamentale. Elle permet de prévenir les raideurs articulaires. Il faut faire des exercices quotidiennement. L'ergothérapie adapte l'environnement à un éventuel handicap existant. Des orthèses peuvent être réalisées : ce sont des attèles en plastique moulées sur les articulations, permettant d'éviter les déformations
Traitement chirurgical
La chirurgie peut être utile dans certains cas.
Une prise en charge psychologique peut s'avérer nécessaire au cours d'une maladie longue source d'éventuels handicaps dans la vie quotidienne.
Les cures thermales peuvent être d'un bon apport.

La spondylarthrite ankylosante est une maladie chronique inflammatoire qui touche essentiellement la colonne vertébrale ou rachis (spondylos en grec) et les articulations du bassin (pelvis en grec) - les sacro-iliaques. Elle fait partie des spondylarthropathies, terme général qui englobe d'autres maladies comme le rhumatisme psoriasique, les arthrites réactionnelles, les MICI - maladies intestinales inflammatoires chroniques - (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) et certaines arthrites juvéniles chroniques. De plus, d'autres organes différents de l'appareil locomoteur, comme l'œil (Uvéite, qui doit être traitée dans l'urgence), peuvent être atteints et d'autres manifestations peuvent être observées comme les arthrites, les tendinite, la paroi thoracique.
Deuxième rhumatisme en fréquence après la polyarthrite rhumatoide, elle affecte de 0,3 à 1 % de la population, avec une prédominance masculine importante. II existe un terrain génétique prédisposant marqué par la présence de l'antigène HLA B27 chez 90 % des sujets atteints par la maladie. L'évolution est émaillée de poussées douloureuses et inflammatoires de la colonne vertébrale et d'une limitation progressive de la mobilité du rachis et du thorax.

COMMENT SE RÉVÈLE LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE ?

La maladie débute le plus souvent entre 20 et 40 ans. Elle est plus fréquente chez l'homme que chez la femme, mais des études récentes montrent qu'il y a assez peu de différence. La spondylarthrite chez l'enfant n'est pas rare puisque 15 à 20 % des spondylarthrites débutent avant l'âge de 16 ans. La maladie débute alors autour de 10-12 ans et touche préférentiellement les articulations périphériques (pieds, genoux, hanches). A l'âge adulte, 40 % de ces spondylarthrites restent évolutives.
Les symptômes révélateurs dans la forme classique avec atteinte axiale sont souvent des douleurs nocturnes et matinales et une gêne à la mobilisation de la colonne vertébrale.
Les douleurs adoptent un rythme particulier, de type inflammatoire, qui les distingue de banales douleurs du dos ou de douleurs articulaires d'arthrose.
Elles apparaissent dans la deuxième moitié de la nuit et peuvent entraîner des réveils nocturnes à heures fixes. Elles persistent au lever et s'accompagnent d'une sensation de raideur qui cède après un temps variable (dérouillage matinal) . Au cours de la journée, les douleurs s'estompent et peuvent réapparaître vers le soir, avec la fatigue. Contrairement aux lombalgies liées à un surmenage de la colonne, elles ne s'améliorent pas avec le repos. En revanche, elles sont bien calmées par les anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS).

La maladie débute le plus souvent entre 20 et 40 ans. Elle est plus fréquente chez l'homme que chez la femme, mais des études récentes montrent qu'il y a assez peu de différence. La spondylarthrite chez l'enfant n'est pas rare puisque 15 à 20 % des spondylarthrites débutent avant l'âge de 16 ans. La maladie débute alors autour de 10-12 ans et touche préférentiellement les articulations périphériques (pieds, genoux, hanches). A l'âge adulte, 40 % de ces spondylarthrites restent évolutives.
Les symptômes révélateurs dans la forme classique avec atteinte axiale sont souvent des douleurs nocturnes et matinales et une gêne à la mobilisation de la colonne vertébrale.
Les douleurs adoptent un rythme particulier, de type inflammatoire, qui les distingue de banales douleurs du dos ou de douleurs articulaires d'arthrose.
Elles apparaissent dans la deuxième moitié de la nuit et peuvent entraîner des réveils nocturnes à heures fixes. Elles persistent au lever et s'accompagnent d'une sensation de raideur qui cède après un temps variable (dérouillage matinal) . Au cours de la journée, les douleurs s'estompent et peuvent réapparaître vers le soir, avec la fatigue. Contrairement aux lombalgies liées à un surmenage de la colonne, elles ne s'améliorent pas avec le repos. En revanche, elles sont bien calmées par les anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS).
ATTEINTE DE LA COLONNE
L'atteinte peut concerner les différents étages de la colonne :

• Il peut s'agir de douleurs dorsales en ceinture, intercostales ou thoraciques antérieures . Une sensation de gêne à l'inspiration peut être associée en cas d'atteinte des articulations situées entre les côtes et les vertèbres (costo-vertébrales) et/ou articulations entre le sternum et les côtes.
• Les douleurs sont souvent situées dans la région lombaire basse (en bas des reins) et dans les fesses. Elles peuvent descendre vers l'arrière des cuisses, rarement jusqu'au mollet simulant une sciatique. Elles se différencient par leur caractère nocturne, volontiers bilatéral.
• Les douleurs sont parfois cervicales ; elle peuvent aussi être diffuses à l'ensemble de la colonne vertébrale.
L'atteinte peut concerner les différents étages de la colonne :

• Il peut s'agir de douleurs dorsales en ceinture, intercostales ou thoraciques antérieures . Une sensation de gêne à l'inspiration peut être associée en cas d'atteinte des articulations situées entre les côtes et les vertèbres (costo-vertébrales) et/ou articulations entre le sternum et les côtes.
• Les douleurs sont souvent situées dans la région lombaire basse (en bas des reins) et dans les fesses. Elles peuvent descendre vers l'arrière des cuisses, rarement jusqu'au mollet simulant une sciatique. Elles se différencient par leur caractère nocturne, volontiers bilatéral.
• Les douleurs sont parfois cervicales ; elle peuvent aussi être diffuses à l'ensemble de la colonne vertébrale.
ATTEINTE DES ARTICULATIONS DES MEMBRES

Les articulations des membres (dites périphériques) peuvent être touchées. L'atteinte est généralement asymétrique, les douleurs sont exacerbées par les mouvements. L'articulation enflammée est volontiers tuméfiée et chaude. Elle peut être le siège d'un épanchement de synovie.
Les genoux et les chevilles, les hanches, plus rarement les épaules, sont concernés.
Les articulations des extrémités peuvent aussi être enflammées et gonflées. Dans les formes associées au psoriasis (rhumatisme psoriasique), on observe assez souvent une inflammation des articulations des doigts (situées entre phalanges et métacarpe ou entre les phalanges) en particulier des 2° et 3e doigts, avec une tuméfaction en forme de radis. Les articulations des pieds peuvent être affectées. Les orteils peuvent être gonflés et prendre un aspect en saucisse qui est évocateur.
INFLAMMATION DES ENTHESES (zones d'attache des tendons sur les os)
Des douleurs inflammatoires du talon (talalgies) en arrière du pied, là où s'attache le tendon d'Achille sur le calcanéum ou sur la zone d'appui du talon (où s'insère l'aponévrose plantaire) sont fréquentes. Elles sont dues à une inflammation des enthèses (zones d'insertion des tendons, des ligaments, des capsules sur l'os). Ces enthésopathies, qui sont une des particularités de la maladie, peuvent également se voir au niveau du bassin (crêtes iliaques), de la rotule et de la cage thoracique.

Les articulations des membres (dites périphériques) peuvent être touchées. L'atteinte est généralement asymétrique, les douleurs sont exacerbées par les mouvements. L'articulation enflammée est volontiers tuméfiée et chaude. Elle peut être le siège d'un épanchement de synovie.
Les genoux et les chevilles, les hanches, plus rarement les épaules, sont concernés.
Les articulations des extrémités peuvent aussi être enflammées et gonflées. Dans les formes associées au psoriasis (rhumatisme psoriasique), on observe assez souvent une inflammation des articulations des doigts (situées entre phalanges et métacarpe ou entre les phalanges) en particulier des 2° et 3e doigts, avec une tuméfaction en forme de radis. Les articulations des pieds peuvent être affectées. Les orteils peuvent être gonflés et prendre un aspect en saucisse qui est évocateur.
INFLAMMATION DES ENTHESES (zones d'attache des tendons sur les os)
Des douleurs inflammatoires du talon (talalgies) en arrière du pied, là où s'attache le tendon d'Achille sur le calcanéum ou sur la zone d'appui du talon (où s'insère l'aponévrose plantaire) sont fréquentes. Elles sont dues à une inflammation des enthèses (zones d'insertion des tendons, des ligaments, des capsules sur l'os). Ces enthésopathies, qui sont une des particularités de la maladie, peuvent également se voir au niveau du bassin (crêtes iliaques), de la rotule et de la cage thoracique.
SIGNES EXTRA-ARTICULAIRES
Ils peuvent précéder les signes articulaires ou les accompagner.

Un épisode infectieux peut survenir quelques semaines avant qu'apparaissent des douleurs articulaires. Il peut s'agir de conjonctivite, d'infection génitale, d'urétrite (infection urinaire) ou de diarrhée, qui orientent le diagnostic vers certaines formes de spondylarthropathies. Parfois, le rhumatisme apparaît chez un sujet qui présente depuis plusieurs années des lésions cutanées de psoriasis ou qui est suivi pour une maladie inflammatoire intestinale (entérocolite chronique).
Une inflammation de l'oeil (iridocyclite ou uvéite antérieure) se manifestant par un oeil rouge et douloureux non larmoyant est une complication.
Il faut également rechercher une atteinte cardiaque ou pulmonaire .
Ils peuvent précéder les signes articulaires ou les accompagner.

Un épisode infectieux peut survenir quelques semaines avant qu'apparaissent des douleurs articulaires. Il peut s'agir de conjonctivite, d'infection génitale, d'urétrite (infection urinaire) ou de diarrhée, qui orientent le diagnostic vers certaines formes de spondylarthropathies. Parfois, le rhumatisme apparaît chez un sujet qui présente depuis plusieurs années des lésions cutanées de psoriasis ou qui est suivi pour une maladie inflammatoire intestinale (entérocolite chronique).
Une inflammation de l'oeil (iridocyclite ou uvéite antérieure) se manifestant par un oeil rouge et douloureux non larmoyant est une complication.
Il faut également rechercher une atteinte cardiaque ou pulmonaire .
COMMENT FAIT-ON LE DIAGNOSTIC ?
C'est l'association d'arguments biologiques, cliniques et radiographiques qui confirme le diagnostic. L'existence d'un syndrome inflammatoire biologique (augmentation de la vitesse de sédimentation et de la créatine réactive protéine ou CRP) différencie ces douleurs d'une pathologie non inflammatoire liée à une arthrose ou à une sciatique discale, par exemple.
La mise en évidence de l' antigène HLA B27 apporte un argument de forte présomption en faveur du diagnostic de spondylarthropathie. Cette prédisposition génétique est retrouvée chez environ 85 % des patients. Toutefois, cela signifie que 15 % des malades ne présentent pas ce caractère génétique mais aussi que l'on peut être HLA B27 positif (ce qui est le cas d'environ 10 % de la population générale) sans développer la maladie.
L'association de ces signes biologiques à certains signes articulaires caractéristiques permet d'asseoir le diagnostic. Les manifestations cliniques les plus évocatrices sont les douleurs du rachis et du bassin (articulations sacroiliaques), les inflammations des enthèses (talalgies, douleurs thoraciques), les déformations des orteils en saucisse, l'atteinte asymétrique des articulations des membres inférieurs, la limitation des mouvements de la colonne vertébrale (ankylose) et de la cage thoracique.
Les signes radiologiques des spondylarthropathies sont très évocateurs mais ils sont rarement présents au début de la maladie, lorsque le diagnostic est suspecté. Les lésions sont peu destructrices.
Les radiographies peuvent montrer des lésions discrètes au niveau de la colonne vertébrale : un début d'ossification des ligaments intervertébraux à peine visible doit être recherché sous forme d'une fine ligne dense verticale qui part de l'angle de la vertèbre et tend à rejoindre la vertèbre adjacente. Ce syndesmophyte (enthésopathie), qui débute souvent à la jonction de la colonne dorsale et lombaire, ne peut être confondu avec un ostéophyte (bec de perroquet) : ossification horizontale d'aspect plus grossier, qui est un signe d'arthrose vertébrale.

D'autres aspects peuvent être observés : un aspect carré des vertèbres (spondylite érosive antérieure), une fusion des articulations vertébrales postérieures et une ossifïcation des ligaments situés entre les apophyses épineuses. L'inflammation des articulations sacro-iliaques du bassin , situées entre le sacrum et les ailes iliaques (sacroiliite), est typique. Elle se traduit sur les radiographies par un aspect irrégulier des berges articulaires (comme grignotées), un élargissement de l'interligne (espace) articulaire entre le sacrum et les ailes iliaques. Cette destruction due à l'inflammation évolue progressivement vers la fusion osseuse des articulations sacro-iliaques.

Les arthrites des membres , contrairement à la polyarthrite rhumatoïde, entraînent peu de lésions destructrices en dehors de l'atteinte de la hanche (coxite).
Au niveau des enthèses, l'inflammation se traduit par une ossification grossière et épaisse des tendons à l'endroit où ils s'ancrent sur l'os.
C'est l'association d'arguments biologiques, cliniques et radiographiques qui confirme le diagnostic. L'existence d'un syndrome inflammatoire biologique (augmentation de la vitesse de sédimentation et de la créatine réactive protéine ou CRP) différencie ces douleurs d'une pathologie non inflammatoire liée à une arthrose ou à une sciatique discale, par exemple.
La mise en évidence de l' antigène HLA B27 apporte un argument de forte présomption en faveur du diagnostic de spondylarthropathie. Cette prédisposition génétique est retrouvée chez environ 85 % des patients. Toutefois, cela signifie que 15 % des malades ne présentent pas ce caractère génétique mais aussi que l'on peut être HLA B27 positif (ce qui est le cas d'environ 10 % de la population générale) sans développer la maladie.
L'association de ces signes biologiques à certains signes articulaires caractéristiques permet d'asseoir le diagnostic. Les manifestations cliniques les plus évocatrices sont les douleurs du rachis et du bassin (articulations sacroiliaques), les inflammations des enthèses (talalgies, douleurs thoraciques), les déformations des orteils en saucisse, l'atteinte asymétrique des articulations des membres inférieurs, la limitation des mouvements de la colonne vertébrale (ankylose) et de la cage thoracique.
Les signes radiologiques des spondylarthropathies sont très évocateurs mais ils sont rarement présents au début de la maladie, lorsque le diagnostic est suspecté. Les lésions sont peu destructrices.
Les radiographies peuvent montrer des lésions discrètes au niveau de la colonne vertébrale : un début d'ossification des ligaments intervertébraux à peine visible doit être recherché sous forme d'une fine ligne dense verticale qui part de l'angle de la vertèbre et tend à rejoindre la vertèbre adjacente. Ce syndesmophyte (enthésopathie), qui débute souvent à la jonction de la colonne dorsale et lombaire, ne peut être confondu avec un ostéophyte (bec de perroquet) : ossification horizontale d'aspect plus grossier, qui est un signe d'arthrose vertébrale.

D'autres aspects peuvent être observés : un aspect carré des vertèbres (spondylite érosive antérieure), une fusion des articulations vertébrales postérieures et une ossifïcation des ligaments situés entre les apophyses épineuses. L'inflammation des articulations sacro-iliaques du bassin , situées entre le sacrum et les ailes iliaques (sacroiliite), est typique. Elle se traduit sur les radiographies par un aspect irrégulier des berges articulaires (comme grignotées), un élargissement de l'interligne (espace) articulaire entre le sacrum et les ailes iliaques. Cette destruction due à l'inflammation évolue progressivement vers la fusion osseuse des articulations sacro-iliaques.

Les arthrites des membres , contrairement à la polyarthrite rhumatoïde, entraînent peu de lésions destructrices en dehors de l'atteinte de la hanche (coxite).
Au niveau des enthèses, l'inflammation se traduit par une ossification grossière et épaisse des tendons à l'endroit où ils s'ancrent sur l'os.
UNE ÉVOLUTION LENTE VERS L'ANKYLOSE

L'évolution est habituellement lente et très variable d'un sujet à l'autre. Elle se fait par poussées inflammatoires subaiguës. Au cours des années, les lésions s'étendent souvent de la colonne lombaire vers le rachis dorsal et le cou. La colonne se raidit progressivement. Des ponts osseux (syndesmophytes) se forment entre les vertèbres donnant dans les formes très évoluées un aspect caractéristique, en colonne de bambou, sur les radiographies. L'ankylose de la colonne vertébrale, si elle n'est pas suivie et traitée, peut évoluer en cyphose dorsolombaire (dos rond). Les articulations du bassin (sacro-iliaques) finissent par fusionner. La capacité respiratoire (mesurée par des épreuves fonctionnelles) peut être réduite par l'ankylose des articulations du thorax. L'atteinte des membres conduit quelquefois à une ankylose articulaire en flexion (genoux, hanches), à une destruction (hanche, épaule, rarement les doigts).
L'évolution est souvent bénigne. Elle peut se cantonner à une sacro-iliite, à des douleurs et à une limitation modérée de la mobilité du rachis prédominant dans la région lombaire. La respiration est peu gênée.
Certaines manifestations extra-articulaires (en dehors des formes avec entérocolopathies chroniques) peuvent compliquer la maladie : l'uvéite antérieure (risque de baisse d'acuité visuelle) qui nécessite d'être traitée en urgence, des troubles du rythme cardiaque ou une lésion de la valve cardiaque aortique, mais ces atteintes sont plus rares.
La prise en charge précoce de la maladie, le traitement des poussées inflammatoires par les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le recours aux anti-TNFa (nouveaux médicaments anti-inflammatoires très puissants) dans certaines formes de spondylarthropathies sévères, la kinésithérapie et les traitements orthopédiques ont modifié le visage de la spondylarthrite ankylosante. Bien que ce terme soit encore le plus employé, celui de pelvispondylite, qui réfère à une inflammation du pelvis et des ligaments entourant les vertèbres (spondylos), doit être privilégié : il reflète de manière plus fidèle l'évolution de cette maladie rhumatismale aujourd'hui.

L'évolution est habituellement lente et très variable d'un sujet à l'autre. Elle se fait par poussées inflammatoires subaiguës. Au cours des années, les lésions s'étendent souvent de la colonne lombaire vers le rachis dorsal et le cou. La colonne se raidit progressivement. Des ponts osseux (syndesmophytes) se forment entre les vertèbres donnant dans les formes très évoluées un aspect caractéristique, en colonne de bambou, sur les radiographies. L'ankylose de la colonne vertébrale, si elle n'est pas suivie et traitée, peut évoluer en cyphose dorsolombaire (dos rond). Les articulations du bassin (sacro-iliaques) finissent par fusionner. La capacité respiratoire (mesurée par des épreuves fonctionnelles) peut être réduite par l'ankylose des articulations du thorax. L'atteinte des membres conduit quelquefois à une ankylose articulaire en flexion (genoux, hanches), à une destruction (hanche, épaule, rarement les doigts).
L'évolution est souvent bénigne. Elle peut se cantonner à une sacro-iliite, à des douleurs et à une limitation modérée de la mobilité du rachis prédominant dans la région lombaire. La respiration est peu gênée.
Certaines manifestations extra-articulaires (en dehors des formes avec entérocolopathies chroniques) peuvent compliquer la maladie : l'uvéite antérieure (risque de baisse d'acuité visuelle) qui nécessite d'être traitée en urgence, des troubles du rythme cardiaque ou une lésion de la valve cardiaque aortique, mais ces atteintes sont plus rares.
La prise en charge précoce de la maladie, le traitement des poussées inflammatoires par les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le recours aux anti-TNFa (nouveaux médicaments anti-inflammatoires très puissants) dans certaines formes de spondylarthropathies sévères, la kinésithérapie et les traitements orthopédiques ont modifié le visage de la spondylarthrite ankylosante. Bien que ce terme soit encore le plus employé, celui de pelvispondylite, qui réfère à une inflammation du pelvis et des ligaments entourant les vertèbres (spondylos), doit être privilégié : il reflète de manière plus fidèle l'évolution de cette maladie rhumatismale aujourd'hui.
LES DIFFERENTES FORMES DE SPONDYLARTHROPATHIES
La spondylarthrite ankylosante fait partie des spondylarthropathies qui regroupent des affections inflammatoires chroniques caractérisées par une atteinte vertébrale et des symptômes cliniques radiologiques et biologiques communs survenant sur un terrain génétique prédisposant (antigène HLA B27).
II peut s'agir :
- d' arthrite réactionnelle à une infection intestinale (salmonelles, shigelles, etc.) ou uro-génitale (syndrome de Fiessinger-Leroy Reiter). Ce syndrome débute par une diarrhée, suivie d'une conjonctivite, d'une inflammation de l'urètre puis d'une arthrite touchant surtout la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques. Des lésions cutanées peuvent apparaître sur la paume des mains ou la plante des pieds ;
- d'un rhumatisme psoriasique . II complique 7 à 8 % des psoriasis. Cette maladie de la peau favorisée par un terrain génétique particulier est caractérisée par la formation d'une peau sèche recouverte de squames qui se reproduisent rapidement et donnent des plaques plus ou moins larges, rouges et enflammées. Les lésions sont volontiers situées au niveau des coudes, des genoux, du pli fessier, du cuir chevelu. Les ongles prennent un aspect évocateur (ils sont percés de petits trous comme un dé à coudre) ;
- de maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI) . Ces entérocolopathies se caractérisent par une inflammation du tube digestif, évoluant par poussées et entraînant des ulcérations et une destruction progressive de la muqueuse intestinale. La recto-colite hémorragique atteint la muqueuse du rectum et s'étend vers le côlon. Elle évolue par poussées au cours desquelles surviennent des émissions de glaires et de sang dans les selles. Une diarrhée et des douleurs abdominales peuvent également s'observer. La maladie de Crohn se révèle par des douleurs abdominales localisées à la fosse iliaque droite, de la diarrhée, un amaigrissement, de la fièvre ou une malabsorption ;
- d' arthrite chronique juvénile ;
- de formes indifférenciées qui sont les plus fréquentes.

LA MIENNE
La Spondylarthrite Ankylosante (SpA) est le deuxième rhumatisme inflammatoire chronique, après la Polyarthrite Rhumatoïde (PR). Elle atteint les hommes, mais aussi les femmes, et n'épargne pas l'enfant . Les facteurs génétiques sont au premier plan et les formes familiales fréquentes.
Elle atteint :
• les articulations de la colonne vertébrale, les "soude" ; le dos se raidit et se voûte (cyphose), avec des douleurs rachidiennes et de la poitrine (la cage thoracique) ; dans les cas graves, l'ankylose du cou empêche le patient de regarder le ciel !
• les articulations du bassin (articulations sacro-iliaques), donnant des douleurs fessières et pseudo-sciatiques.
• les articulations périphériques : hanches, genoux, chevilles, talons (avec douleur localisée sur les tendons), pieds, mains (doigt ou orteil en “saucisse”), épaules, coudes, mâchoire.
1 patient sur 4 est atteint d'une forme invalidante et grave. Des complications cardiaques et respiratoires peuvent survenir.
Des manifestations extra-articulaires sont à prendre au sérieux, comme l'atteinte oculaire (Uvéite), cutanée (Rhumatisme Psoriasique) digestive (Entérocolopathies - Maladie de Crohn). Ces affections sont regroupées sous le terme Spondylarthropathies (SA).
La souffrance du patient est importante dans la journée comme dans la nuit. Elle perturbe le sommeil et détériore la qualité de vie.
• 27% des malades atteints de SpA sont admis en invalidité ou pensionnés ;
• 20,3% des malades changent de profession ;
• 20,3% des malades abandonnent toute activité professionnelle.
Les coûts socio-économiques de ce groupe de maladies sont très élevés. La SpA entraîne un arrêt de travail annuel de 62 jours par patient atteint, le devenir professionnel peut être compromis.
La spondylarthrite ankylosante fait partie des spondylarthropathies qui regroupent des affections inflammatoires chroniques caractérisées par une atteinte vertébrale et des symptômes cliniques radiologiques et biologiques communs survenant sur un terrain génétique prédisposant (antigène HLA B27).
II peut s'agir :
- d' arthrite réactionnelle à une infection intestinale (salmonelles, shigelles, etc.) ou uro-génitale (syndrome de Fiessinger-Leroy Reiter). Ce syndrome débute par une diarrhée, suivie d'une conjonctivite, d'une inflammation de l'urètre puis d'une arthrite touchant surtout la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques. Des lésions cutanées peuvent apparaître sur la paume des mains ou la plante des pieds ;
- d'un rhumatisme psoriasique . II complique 7 à 8 % des psoriasis. Cette maladie de la peau favorisée par un terrain génétique particulier est caractérisée par la formation d'une peau sèche recouverte de squames qui se reproduisent rapidement et donnent des plaques plus ou moins larges, rouges et enflammées. Les lésions sont volontiers situées au niveau des coudes, des genoux, du pli fessier, du cuir chevelu. Les ongles prennent un aspect évocateur (ils sont percés de petits trous comme un dé à coudre) ;
- de maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI) . Ces entérocolopathies se caractérisent par une inflammation du tube digestif, évoluant par poussées et entraînant des ulcérations et une destruction progressive de la muqueuse intestinale. La recto-colite hémorragique atteint la muqueuse du rectum et s'étend vers le côlon. Elle évolue par poussées au cours desquelles surviennent des émissions de glaires et de sang dans les selles. Une diarrhée et des douleurs abdominales peuvent également s'observer. La maladie de Crohn se révèle par des douleurs abdominales localisées à la fosse iliaque droite, de la diarrhée, un amaigrissement, de la fièvre ou une malabsorption ;
- d' arthrite chronique juvénile ;
- de formes indifférenciées qui sont les plus fréquentes.

LA MIENNE
La Spondylarthrite Ankylosante (SpA) est le deuxième rhumatisme inflammatoire chronique, après la Polyarthrite Rhumatoïde (PR). Elle atteint les hommes, mais aussi les femmes, et n'épargne pas l'enfant . Les facteurs génétiques sont au premier plan et les formes familiales fréquentes.
Elle atteint :
• les articulations de la colonne vertébrale, les "soude" ; le dos se raidit et se voûte (cyphose), avec des douleurs rachidiennes et de la poitrine (la cage thoracique) ; dans les cas graves, l'ankylose du cou empêche le patient de regarder le ciel !
• les articulations du bassin (articulations sacro-iliaques), donnant des douleurs fessières et pseudo-sciatiques.
• les articulations périphériques : hanches, genoux, chevilles, talons (avec douleur localisée sur les tendons), pieds, mains (doigt ou orteil en “saucisse”), épaules, coudes, mâchoire.
1 patient sur 4 est atteint d'une forme invalidante et grave. Des complications cardiaques et respiratoires peuvent survenir.
Des manifestations extra-articulaires sont à prendre au sérieux, comme l'atteinte oculaire (Uvéite), cutanée (Rhumatisme Psoriasique) digestive (Entérocolopathies - Maladie de Crohn). Ces affections sont regroupées sous le terme Spondylarthropathies (SA).
La souffrance du patient est importante dans la journée comme dans la nuit. Elle perturbe le sommeil et détériore la qualité de vie.
• 27% des malades atteints de SpA sont admis en invalidité ou pensionnés ;
• 20,3% des malades changent de profession ;
• 20,3% des malades abandonnent toute activité professionnelle.
Les coûts socio-économiques de ce groupe de maladies sont très élevés. La SpA entraîne un arrêt de travail annuel de 62 jours par patient atteint, le devenir professionnel peut être compromis.